L’Évangile a casa 40

L’Évangile a casa 40

«Tout être vivant verra le salut de Dieu». Isaïe le proclamait, Jean le Baptiste le reprenait, tout être vivant verra le salut de Dieu!
Pas juste les humains, donc. Qui sont loin d’être tous et toutes vivant.e.s… même s’ils et elles respirent!

Être vivant, c’est être debout – comme un suricate! –, adulte dans sa foi, et vigilant quant aux multiples occasions d’être solidaire. A bien y réfléchir, les êtres que sont les animaux, les végétaux et les minéraux le sont, vivants : debout, adultes et vigilants. Et solidaires, inter-dépendants…

En effet, les créatures – faune, flore et minéral – font ce qu’ils et elles ont à faire, laissant en cela la sélection naturelle s’opérer… Et comme rien ne se perd, mais tout se transforme, eh bien tout est utile pour l’ensemble, finalement : la feuille morte pour l’humus, la pierre fendue pour le quartz, l’animal faible pour servir de pâture dans la chaîne alimentaire…

En quelque sorte, ces êtres vivants-là sont… saints! Ils et elles deviennent ce à quoi ils et elles sont appelé.e.s… Nous avons par contre un immense avantage : nous avons notre libre arbitre!

«Tout être vivant verra le salut de Dieu». Pourquoi ne pas vouloir chercher ce qui est vivant autour de nous, malgré la pandémie, malgré la morosité, malgré l’hiver…? C’est un choix que nous pouvons faire! Restons éveillés, donc, comme… un suricate!

Thierry Schelling