Funérailles

Funérailles

Mise en bière, célébration, inhumation : les gestes d’accompagnement du défunt sont forts, intimes et collectifs. Appliquer ce rituel, le rendre vivant et visible, c’est aussi espérer la possibilité d’un aujourd’hui meilleur pour le défunt.

L’Eglise catholique, à travers la paroisse qui vous reçoit, partage votre peine et vous accueille en ce temps d’épreuve. Elle vous ouvre son église qui est la maison de Dieu. C’est là que Dieu nous attend, là que se rassemblent les chrétiens chaque dimanche pour célébrer l’eucharistie. Nous souhaitons vous accompagner et vous aider à vivre dans la paix cette épreuve.

Pour que la cérémonie religieuse exprime bien votre foi et vos attentes, nous vous proposons de la préparer ensemble. La personne qui vous recevra vous aidera à choisir les gestes, les textes bibliques, les prières et les chants qui permettront aux participants de vivre ce moment de communion avec votre défunt …

La célébration

Un rassemblement ouvert, dans un lieu public, l’accueil d’une communauté, une préparation, la lecture de textes, un temps de prière… La Parole de Dieu s’enracine dans l’expérience humaine.

« Mes bien aimés, parce que nous aimons nos frères, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie. »

1 Jean, 3

L’encensement et la bénédiction sont des rites efficaces : hommage au défunt en encensant son corps, ainsi nous honorons le corps, don de Dieu, Temple de l’Esprit, marqué des signes du Christ que sont le baptême et l’Eucharistie et rappel du baptême par l’aspersion. Toute l’assemblée est invitée à ce geste de bénédiction. La dimension collective s’épanouit. On se retrouve, on se réconcilie parfois. Le tissu social vit un temps fort.

L’adieu au cimetière ou crématorium, porteur de signes essentiels

Rite d’affectation par lequel les vivants mettent les morts à distance de leurs lieux de vie, pèlerinage sur la tombe, moments forts de souvenir. L’existence de ce lieu de mémoire servira la nécessaire inscription de tout être vivant dans une filiation.

Enfin, l’inhumation manifeste la remise à Dieu de tout l’être défunt, dans l’attente de sa résurrection.
En cas de crémation, les cendres peuvent être conservées dans l’urne cinéraire déposée dans un cimetière, soit dispersées dans l’espace d’un cimetière ou d’un site cinéraire appelé « jardin du souvenir ». Pour l’Église, il est important que subsiste un lieu de mémoire. C’est pour cela qu’elle ne favorise pas la dispersion des cendres dans la nature.

En conclusion, les rites de mort sont profondément incarnés. Le message de la foi passe par cette incarnation : il existe un véritable ministère de compassion, d’accompagnement et de soutien en ces périodes difficiles de séparation.